Tout le monde a envie d’être courageux. Depuis toujours, on nous apprend qu’il est important d’être courageux dans la vie. Mais qu’est-ce que le courage ? C’est la capacité que nous avons à faire quelque chose, en dépit de la peur.
Ce rêve que nous avons envie de réaliser ou bien ce projet dans lequel nous voulons nous lancer est tellement important, que l’on décide de sauter le pas malgré nos craintes ! C’est ça, le courage.
Aujourd’hui, nous allons voir ensemble en 6 clés comment il est possible de le développer.
Prendre conscience que vous avez du courage en vous
Avant toute chose, il est primordial de réaliser que vous avez du courage en vous. La plupart des gens pensent qu’être courageux, c’est faire preuve de courage en toute situation.
Pourtant, des personnes que vous admirez pour leur courage dans certains domaines seront mal à l’aise dans d’autres situations. Il faut déconstruire l’image que l’on a du courage tout puissant, que l’on a en toute circonstance.
Listez les situations où vous avez été courageux : conservez cette liste et complétez-la au fur et à mesure. Relisez-là dans les moments où vous en aurez besoin, cela vous prouvera que vous aussi vous avez du courage pour certaines actions et vous aidera à regagner confiance en vous.
Garder en tête que tout le monde à peur
Dites vous bien que tout le monde ressent de la peur. Le simple fait de l’accepter va vous aider à laisser s’exprimer votre part de courage : cela va contribuer à ne pas vous enfermer dans l’identité d’une personne qui a peur.
La peur et le courage sont tous deux présents en nous. Selon le contexte, le projet, l’un s’exprimera et prendre le dessus sur l’autre.
Il y a de la peur et du courage en chacun de nous. La question que vous devez vous poser est la suivante : quelle partie avez-vous envie de laisser s’affirmer ?
Le pourquoi crée le courage
Notre courage dépend du contexte, du projet dont il est question ainsi que de nos valeurs. Par exemple, avant la guerre beaucoup de personnes se considéraient comme peureuses. Pourtant, en période de guerre elles ont trouvé du courage en elles, et ce, bien au-delà de tout ce qu’elles auraient pu imaginer.
C’est le contexte qui leur a permis de puiser en elles pour trouver le courage nécessaire et le mettre au profit d’une cause en laquelle elles croyaient.
Nous développons du courage selon nos valeurs les plus hautes, en fonction de ce qui est le plus important pour nous. Prenons l’exemple d’une mère dont les enfants se font agresser : elle trouvera le courage de les protéger sans même y penser, car c’est ce qui compte le plus pour elle.
Pourtant, l’après-midi même, cette même personne peut tout à fait se rendre à son travail et être complètement tétanisée à l’idée de prendre la parole en public – et cela ne signifie pas qu’elle n’est pas courageuse.
On peut trouver une personne très courageuse dans une situation bien précise, et se rendre compte qu’elle n’est pas du tout à l’aise dans un contexte différent. Ceci explique en quoi le « pourquoi » est fondamental. Ce qui nous inspire à trouver du courage en nous, c’est le fait d’être connecté à quelque chose.
Il faut se connecter à un « pourquoi » important pour développer notre courage. La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons renforcer et développer ce « pourquoi » !
Pensez à une action pour laquelle vous manquez de courage, et demandez-vous en quoi la réalisation de cette action va vous permettre de nourrir vos valeurs. Quand on ne trouve pas le courage de réaliser quelque chose, il faut parfois prendre les choses à l’envers.
Au lieu de se demander pourquoi on n’a pas le courage de se lancer, on se concentre alors sur l’apport positif que cela peut avoir sur nous – le courage et la motivation viendront ensuite de manière naturelle.
Par exemple, le fait d’aller aborder quelqu’un dans la rue est souvent perçu une situation très inconfortable. La plupart des gens vont s’arrêter à cette idée et ne pas donner suite.
Pour trouver le courage nécessaire pour réaliser cette action, on peut se demander en quoi cela pourrait inspirer les gens (inspirer les autres étant une valeur importante pour moi, par exemple).
On peut également se demander en quoi cela va nous permettre d’être fier de nous (valeur qui est également essentielle à mes yeux), ou bien en quoi cela fera de nous un plus grand entrepreneur, etc.
Vous avez compris la mécanique : plus on créé de relation entre ce que l’on a envie de réaliser mais qui nous fait peur, et nos valeurs hautes, plus on stimule notre courage et plus on renforce notre confiance en nous.
Faire du courage son identité
Il y a des personnes qui sont courageuses en toute situation. Tout du moins, c’est ce qu’elles pensent être. Même si paradoxalement il est très important de savoir lâcher prise et de ne pas être trop exigeant avec soi-même, il est intéressant de se rendre compte que l’image que l’on se fait de nous-même influe sur qui nous sommes réellement.
Nos croyances jouent un rôle notable sur notre identité. Nous avons une partie de nous-même qui a tendance à vouloir être cohérente avec ce que nous croyons être.
Beaucoup de personnes vous diront qu’elles ont toujours été courageuses, que ça fait partie d’elles, de leur ADN. Ce sont des croyances qu’elles se sont créées et se sont très souvent des croyances communautaires.
Par exemple : je suis de telle nationalité et chez nous, on est courageux – je viens de tel village et dans notre village on est courageux – je suis rugbyman et chez les rugbymen, on est courageux ! L’identité qu’on se créé va jouer un rôle fondamental sur nos comportements.
Si vous vous créez l’identité d’une personne courageuse, cela vous aidera à ne pas laisser la place aux peurs et aux doutes et à être effectivement plus courageux. Attention, s’interdire totalement de douter ou bien d’avoir peur n’est pas une solution.
Il faut trouver le juste milieu : autorisez-vous à avoir peur, tout en gardant à l’esprit que vous avez du courage en vous. C’est cette réflexion qui vous permettra de laisser s’exprimer cette partie de vous qui est courageuse.
Considérez que vous êtes courageux à partir de maintenant. Affirmez-le et répétez-le. S’il vous arrive encore d’en douter, le meilleur moyen est une fois de plus de lister vos moments de courage et de les lire régulièrement. Plus vous communiquez à votre système nerveux des moments où vous avez été courageux, plus vous renforcez cette croyance et plus vous le devenez vraiment.
Etre prêt à vivre le pire
Si l’on n’ose pas se lancer, si l’on manque de courage, c’est souvent car on imagine le « pire ». Le problème est que l’on ne va jamais au bout de notre réflexion. On peut par exemple se dire « j’ai peur d’aborder cette personne car elle risque de me rejeter ». Et alors ? « Elle va peut-être me critiquer, être indifférente, m’ignorer ».
Et puis ? « Et puis je vais me sentir seul et vivre un moment d’inconfort ». Et puis ? « Et puis je vais respirer un moment, penser à autre chose, et je pourrai peut-être même en rire avec des amis dans quelques temps ».
Voilà ce qu’il se passerait si l’on poussait notre réflexion jusqu’au bout. Lorsque l’on s’imagine le pire, on se rend compte que dans la majeure partie des scénarios, rien d’horrible ne peut nous arriver. La peur n’est qu’une projection erronée que l’on se fait de la réalité : on s’imagine quelque chose qui a très peu de chance d’arriver.
Prendre conscience de cela permet de réaliser trois choses :
soit vous serez fier de vous
soit vous pouvez inspirer quelqu’un
soit vous pourrez en rire avec des amis, et un moment de crainte se transformera alors en moment de joie
Se sentir missionné
Le meilleur moyen d’être courageux est de se sentir appelé par la volonté de transmettre un message.
Pensez par exemple aux conférences TED. La plupart des personnes qui interviennent ne sont à l’origine pas considérées comme courageuses ou charismatiques, elles ne sont pas entraînées. La majeure partie ne fait que très peu de conférences.
Alors qu’est-ce qui leur donne la force, le courage et la puissance de faire de pareilles conférences ? C’est tout simplement le fait d’être appelé par un message et par la volonté de transmettre, de partager ce message. Elles ne participent pas à ces talks dans l’objectif d’être connus, mais pour véhiculer un message dans lequel elles croient.
Peu importe la peur de s’exprimer en public, d’être critiquée ou rejetée, elles font cette conférence parce que cela correspond aux valeurs qui les animent et aux valeurs qu’elles souhaitent partager. Ce rapport de force est très intéressant. La peur d’échouer, d’être critiqué ou moqué s’équilibre avec l’envie brûlante de transmettre un message.
Pour trouver cet équilibre et se connecter à sa mission, le conseil que j’aimerais vous donner est d’agir comme si c’était la dernière fois que vous réalisiez une action. Par exemple, lorsque j’ai peur de monter sur scène je prends un moment pour moi, pour me dire :
« si c’était la dernière fois que tu donnais une conférence, quel message aimerais-tu transmettre ? ». Si vous faites quelque chose pour la dernière fois, vous ne pouvez pas avoir peur de ce que les autres vont penser de vous. Cela vous aidera à mettre toute votre attention sur le message que vous avez envie de transmettre.
Ce conseil peut s’appliquer à tous les domaines, il suffit de penser uniquement à l’impact que vous aurez sur les autres. Cela ne veut pas dire que vous n’aurez pas peur : cela signifie simplement que l’envie de transmettre un message sera plus importante que tout le reste. Cela vous permettra de vous reconnecter à l’essentiel, à votre mission de vie.
Avoir du courage, c’est oser être soi-même et oser transmettre le message que l’on souhaite, c’est vivre sa vie en fonction de soi. Vous pouvez tous être courageux, et ça commence maintenant.
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